• Histoire-géo 地理・歴史

    Quand le Japon nous aide à comprendre les notions du programme d'histoire-géographie du lycée ...

  • Avec MF

    Zoom Japon fait encore très fort ce mois-ci avec un excellent dossier consacré aux mémoires de la 2nde Guerre mondiale et aux débats très vifs qu'elles suscitent dans un pays où une frange non négligeable de la classe politique, des médias et des milieux intellectuels est tentée par le nationalisme (notamment anti-chinois). Entre pressions négationnistes et volonté de vérité et de réconciliation, le dossier, très riche, fait parler toutes les opinions.

    A lire absolument ! ... et à mettre en parallèle avec les leçons de terminale ES/L sur les mémoires de la 2nde Gm en France et sur Japon-Chine : concurrences régionales, ambitions mondiales (révisions bac !!!)

     

    Et bien sûr, on retrouve toujours les indispensables conseils lectures (presse, mangas, ), sorties (ciné, archi, voyage), recettes (pâtisserie) et les annonces en tous genres ...


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  • Avec Victoria S.

    Le Japon est encore (un peu) au programme des classes de TES/L (...) et notamment, la question de son modèle économique.

    Ces derniers mois, le premier ministre Shinzo Abe a engagé un programme de réformes économiques nommées "abenomics" (à retouver ici sur Clubic-Live Japon avec toujours les dessins de l'excellent Jean-Paul NISHI), afin de redresser une économie nippone mise à mal par plus de 20 ans de stagnation (crises asiatiques des années 90, ralentissement de la croissance et de la demande intérieure, vieillissement de la population nippone) et par les terribles catastrophes de mars 2011 ...

    Les limites de l' "Abenomics"

    ... mais après des premiers commentaires élogieux et quelques bonnes statistiques, il semble que les mesures d'Abe ne soient plus du goût de tous les Japonais (à retrouver en kiosque ou au CDI ce mois-ci dans le Monde Diplomatique de janvier  sous la plume de Katsumata Makoto) ... et qu'elles connaissent leurs premiers signes d'essoufflement (à retrouver au CDI dans Le Monde du 14 novembre 2013 par Ph. Mesmer).





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  • Alors que certains médias ont fait leurs gros titres sur une hypothétique guerre sino-japonaise, le brillant historien Pierre-François Souyri était l'invité de Jean-Noël Jeanneney pour rétablir les faits sur la longue histoire :

    Pour écouter l'émission, cliquez sur l'image ci-dessous :

    Mieux comprendre les relations Chine-Japon

    En complément, vous pourrez lire les articles d'un dossier spécial du Journal Le Monde sur le sujet


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  • Ce 19 décembre 2012, on a appris le décès à l'âge de 73 ans de Keiji Nakazawa. Si son nom vous est peut-être inconnu, son oeuvre ne l'est certainement pas. Nakazawa est en effet l'immense auteur du manga autobiographique Gen d'Hiroshima.

     Il a élevé le Mnaga au rang du livre d'histoire 

    Un peu plus sur Gen d'Hiroshima et sur son auteur en cliquant sur le document ci-dessous :

     


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  • Lorsqu'on dit "dernier samourai", on pense immanquablement au personnage de Nathan Algren interprété par Tom Cruise dans le film "Le dernier samourai" d'Edward Zwick (2003) : 

    Très largement inspiré par un épisode réel de l'histoire du Japon, ce film romance l'aventure d'un officier occidental qui se laisse emporter pas sa fidélité au Shogun lors de la rebellion de Satsuma. Le respect du contexte historique n'est pas la qualité première du film mais les reconstitutions de décors, de costumes et le réalisme des batailles y sont exceptionnels.

    Ce qu'on sait moins bien en revanche, c'est que le personnage joué par Tom Cruise a réellement existé et qu'il était français ! En effet, Jules Brunet fut envoyé par l'armée française pour participer à la modernisation de l'armée impériale japonaise.

     

    C'est au cours de cette mission, que le jeune officier épousa la cause des derniers samourais engagés dans une lutte à mort pour ne pas perdre leur pouvoir (et leur droit de porter le sabre) face à l'empereur Mutsuihito (Meiji). La notoriété de Jules Brunet reste très grande au Japon.


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  • Avec MF

    Nous avons déjà parlé de la compétition des soft-power nippon et coréen en matière de musique et autres produits culturels. A lire ou relire ici et ici

    Il semblerait que désormais des grandes manoeuvres dignes des opérations navales autour des îles Senkaku soient lancées entre Japon et Corée du Sud pour garder la main sur l'Asian-Pop, comme on peut le lire dans un article du journal Le Monde

    Tous à vos micros de karaoké !


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  • On a déjà donné ici quelques articles sur la géopolitique parfois très tendue du Japon avec ses voisins. En ce moment, on parle beaucoup des îlots Senkaku, au sud d'Okinawa.

    Pour bien comprendre les enjeux de ce différend entre Japonais et Chinois, les chaînes France TV ont constitué une synthèse de leurs émissions sur le sujet visible sur le site Géopolis. Où on comprend que sous ces quelques cailloux perdus dans l'océan se cachent des vieilles querelles de la 2nde Gm et de la guerre froide, une compétition pour des ressources (poisson, énergie) et aussi des éléments de politique intérieure. Une leçon de géopolitique en direct !

    La suite en cliquant sur l'image :

    Carte des ilôts contestés

     

    http://ekladata.com/T4omvq3rfWVUu-qEyDTqeqX4yi0.jpg


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  • Retenez la date dans votre agenda de vacances :

    Philippe Pelletier, géographe spécialiste du Japon, qui a publié en mars dernier une nouvelle édition de l'Atlas du Japon chez Autrement (et qu'on connait bien au lycée Corot), interviendra sur France Culture le 17 août à 11h (dans l'émission Les Grandes traversées) dans un débat sur le Japon de l'après Fukushima 

    couverture

    Philippe Pelletier sera accompagné de  Toru Yoshida, maître de conférences à l'Université de Hokkaidô et de l’historien Christophe Sabouret.

     


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  • Qui a dit que les cartes de géographie ne changeaient jamais ? Qui a dit que la géographie était une matière ennuyeuse ?

    Grossières erreurs et le Japon démontre que la géographie d'un pays peut se modifier radicalement, avec, par exemple, le projet de déplacer la capitale ou bien avec le conflit géopolitique et de ressources qui oppose Japon, Chine et Taïwan à propos des îles Senkaku.

    Une passionnante leçon de géographie en mouvement ...


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  • Dans ce qui constitue la puissance d'un pays, on a l'habitude de prendre en compte son économie, sa superficie et ses ressources, son armée, sa force de frappe nucléaire ou encore sa représentation dans les grandes institutions internationales ; bref, tout ce qui pour le politologue américain Joseph Nye se retrouve sous l'appellation de hard power. Dans ce club des grandes puissances, les EU ne laissent pas beaucoup de place à d’autres pays : la Russie ? la Chine ?, l’Union Européenne ? , …

    Mais la puissance n'est pas seulement coércitive ou contraignante. C'est ce que Joseph Nye nous explique en 1990 lorsqu'il signe un important article. A côté du hard power, il définit le concept de soft power, c’est à dire la puissance qu’un pays exprime au travers de sa culture, de ses valeurs, de son idéologie, de ses institutions, éléments qui contribuent à sa capacité à séduire et à attirer.

    Sur ce terrain, depuis plusieurs décennies (premiers animes japonais arrivés aux EU et en Europe à la fin des années 1970, merci à Récré A2 et au Club Dorothée !), le Japon exporte sa puissance culturelle à l’échelle mondiale et de manière de plus en plus diversifiée (musique, anime, manga, gastronomie, mode, cinéma, tourisme, arts de vivre, …). Le Japon est devenu un poids lourd mondial du soft power, capable de concurrencer la France sur ses terrains de prédilection. Un exemple, selon le Guide Michelin, il y a plus de restaurants 3 étoiles au Japon que dans toute la France et Tokyo a détrôné Paris au premier rang des villes les plus étoilées.

    Or, on nous annonce régulièrement le déclassement de la J-pop au profit de la K-pop (pour Korean-pop). C’est aller un peu vite car, à part quelques boys et girls-bands souvent éphémères, la musique coréenne peine à établir des groupes et des musiciens de manière durable. D’ailleurs, beaucoup de ces groupes se produisent en langue japonaise et sont soutenus par des réseaux de diffusion mis en place par des entreprises japonaises. Un exemple avec MEN, groupe coréen très récemment constitué, qui chante souvent en anglais ou en japonais (image cliquable pour écouter leur dernier tube) et qui se produit essentiellement au Japon.

    On ne dit pas ici que la culture coréenne n’existe pas pour elle-même (voir la vigueur et la qualité de son cinéma de plus en plus représenté mondialement et le succès de ses dramas) et on ne tranchera pas un débat qui déchire les internautes (J-pop ou K-pop, quelle est la meilleure ?), mais le soft power japonais reste un instrument de séduction très efficace et désormais incontestable mondialement ; l’immense élan de sympathie post-tsunami en 2011 et l’intérêt suscité par le 1er anniversaire de la catastrophe en 2012 en étant des preuves irréfutables.

    Sur ce sujet, lire aussi cette page très éclairée et l'article de Slate.fr  à propos des limites du modèle commercial et culturel de la K-pop.


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