Vu ce jeudi à Paris avec quelques élèves de TMD ... Encore un très grand Miyazaki que l'on reconnaît par son graphisme toujours aussi délicat, par la virtuosité de ses scènes et par le lyrisme de sa musique. Mais un Miyazaki très déconcertant par son histoire car ce film là n'est pas du tout porté par les idées habituelles du maître (pas de monstres aux formes délirantes, pas de fantastique, peu de personnages enfantins). Ce film qu'on nous présente comme le testament de Miyazaki est davantage inspiré par les rêves et l'expérience de sa propre vie, très certainement par son enfance (fascination pour les avions et toutes les machines en général et notamment les trains ... ça plaira à MF) mais aussi par son expérience d'homme à l'ambition hors du commun, de mari et de père qui a sacrifié beaucoup de sa vie de famille au service de l'art total du dessin animé ... jusqu'à gravement altérer ses relations avec son propre fils, lui même créateur d'animes (voir article d'Amélia du 10 février). Le fin du film est à cet égard très forte émotionnellement.

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