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Ecrire après la catastrophe
Dans son n° du 16 avril, le magazine Télérama publie un texte de la romancière japonaise Hiromi Kawakami.
Elle revient sur le sentiment d'impermanence qui est un des traits caractéristiques de la mentalité japonaise et qui sous-tend bien des textes de la littérature nippone ("La vie est l'instabilité même").
Elle replace l'homme au milieu d'une nature "impartiale" et cruelle ("L'homme, ... la vie est éphémère ... je ne suis qu'une chose insignifiante"). On comprend mieux alors une certaine forme de "renoncement" devant les forces de la nature, autre "notion profondément ancrée dans la mentalité japonaise".
Mais cette résignation devant les catastrophes, Hiromi Kawakami ne la ressent plus lorsqu'il s'agit de dénoncer les responsabilités des hommes politiques et tous ceux qui les ont élus : "Nous qui avons la chance de posséder cette notion de l'impermanence, nous n'avons pas été capables de l'appliquer à nos centrales [...] nous qui avons permis pour notre confort l'installation de la centrale de Fukushima loin de la capitale".
Elle conclut en écrivant qu'évidemment tout cela "imprégnera ses romans à venir".
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Commentaires
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