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    Sushi-buya

    Texte de Clémence Courtiol, illustration de Clément Dequidt

    Nouvelles



    Je me souviens encore de la première fois où j'ai pris l'avion, la première fois où j'ai voyagé avec mes parents. Nous allions destination Japon ! J'avais alors neuf ans et nous posions les pieds tous les trois pour la première fois sur le sol japonais.

    Déjà petite, j'avais compris que ce pays était le mien. Nous logions dans un hôtel situé aux abords du quartier de Shinagawa. La gare me laisse encore d'amers souvenirs ; je m'y étais égarée et une vieille femme m'aida de toute sa gentillesse en ne comprenant sûrement rien à mes braillements français. Puis une fois entre les mains de mes parents, je retrouvai vite le sourire dans le rayon bonbons au combini du coin !

    Les jours suivants, nous visitions les quartiers célèbres de Tokyo tels que Harajuku, Shinjuku, Odaiba, Ginza. Pour les enfants, Tokyo est une ville très attrayante, elle regorge de couleurs, d'icônes mignonnes emblématiques en tout genre, de jeux, d'animations et autres, tout cela semblait donc surréaliste pour une petite fille de la campagne où les bâtiments n'excédaient pas plus de 5 mètres !

    Une fois de retour en France, j'avais la tête pleine de rêves et surtout de l'envie d'y retourner dans le futur.

    Douze ans plus tard, soit l'année de mes 21ans, c'est ce que je fis après avoir étudié le japonais à la fac ! Je pris l'avion au départ de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle au nord de Paris, le vol était assuré par une compagnie Japonaise, ANA (All Nippons Airlines ). J'avais bien perdu quelques souvenirs de mon premier voyage au Japon, en partie l'attente difficile des onze heures de vols confinée dans l'avion où chacun avait sa propre méthode ; tenter de dormir, regarder des films ou bien encore écouter de la musique ; ou d'autres comme moi ne faisaient que de zyeuter par le hublot ainsi que fixer la carte de la trajectoire de l'avion qui s'affichait sur le petit écran du siége de devant.

    Une chose est sûre, l'impatience nous rongeait tous, étrangers comme Nippons. L'avion atterrit vers 15h à l'aéroport de Narita. Quand mes pieds frôlèrent à nouveau le sol japonais, je ressentis cette même vague d'émotion comme lors de mon premier voyage. J'étais d'une certaine façon revenue CHEZ moi.

    Ce voyage, je ne l'avais pas vraiment préparé. Je suis partie le premier jour d'août en comptant rentrer à la fin du mois quand j'en aurais alors appris suffisamment sur le pays de mes rêves pour revenir en France. J'avais réservé une chambre dans un sakura-house dans le quartier très prisé de Shibuya et je ne savais dès lors pas encore ce qui allait m'arriver...

    Les premiers jours, je passai le plus clair de mon temps à faire du repérage, il fallait absolument que je trouve un petit boulot, un "baito" comme on dit ici. Combinis, restaurants, magasins en tous genres. Je fis le tour de chacune des boutiques du quartier et je finis par trouver un job de serveuse dans un sushi-bar portant le nom de Sushi-buya ; ce qui me fit rire la première fois où je le vis !

    Le salaire était correct pour le peu de travail que j'avais à fournir et celui-ci me permettait de profiter aussi de mon séjour. Le jour où je reçus ma paye par le patron du restaurant, je décidai d'aller m'amuser un peu dans les boutiques de vêtements du coin afin de me refaire une garde-robe adaptée à la température extérieure, celle ci étant plutôt lourde et accablante pour une petite Française nordiste comme moi ! Mes yeux furent tout de suite attirés par une tour grise qui semblait toucher le ciel par sa hauteur ; le Shibuya 109 ! "Je vais sûrement y trouver mon bonheur" pensais-je.

    Ma première impression fut que dans cette tour la musique résonnait aussi fort que les salutations des vendeuses, le bruit de cette foule me donna intensément mal à la tête. Je m'aventurai dans une des boutique de la tour quand une vendeuse aux ongles extrêmement longs et décorés m'adressa la parole dans un japonais très aigu et accentué. Elle était comme toutes les nombreuses vendeuses de la tour, petite, mince, visage de poupée décoré de manière à renforcer cette idée, les cheveux roux bouclés et habillée par la marque de la boutique.

    Je fus très surprise la première fois où je vis cette étrange spécimen, mais j'appris par mes propres sources que cela était en fait une mode très rependu à Tokyo et qu'elles portaient même le jolie surnom de " Gals" ou encore de "Gyaru".

    Depuis cette fameuse découverte, toute ma paye servit à renflouer les caisses de la Tour 109 et de fil en aiguille, je m'y fis quelques amies ; Erina, Tsukasa ou encore Mika.

    Sous leur influence, je finis moi aussi par avoir de longs ongles excessivement décorés et des extensions de cheveux à m'en remplir tout le crane ! Je fut transformée de jour en jour, de plus en plus et il n'était pas rare de nous apercevoir dans les rues de Shibuya ou parfois dans la Takeshita Dori d'Harajuku quand on daignait s'aventurer hors de notre quartier de prédilection.

    Pendant mon séjour, je fus la " Gajin" la plus connue de tout Shibuya !

    Mais mon séjour au Japon toucha bientôt à sa fin et le retour en France fut inévitable. La veille de mon départ, je passais une dernière fois au Shibuya 109 rendre visite à mes amies les Gals, puis je me rendis chez le propriétaire de mon appartement afin de lui remettre mes clés.

    Encore une fois, quitter le Japon fut une grosse déception, une partie de moi quoi que je puisse y faire resterait là-bas. Cette nouvelle expérience au pays du soleil levant mais aussi de la mode abusive et du kitch m'avaient de nouveau appris bien des choses, comme si là bas tout était à apprendre.

    Une fois le pied en France, je retrouvais mes parents qui m'attendaient à l'aéroport. Je vis ma mère quand elle poussa un cri strident en me voyant. J'avais juste oublier d'enlever talons, extensions, faux ongles et autres souvenirs de ma célébrité éphémère ... de l'autre bout du monde !


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  • Clément Dequidt a bien retenu les leçons de Hayao Miyazaki et de Florent Chavouet. Il a beaucoup travaillé ces derniers jours et il nous livre ses premiers dessins ... ce qui permet aussi de publier 3 premières nouvelles.
    Quel talent ... et notre impatience est encore plus grande de voir arriver ses derniers dessins ! (à retrouver ici avec les Nouvelles rédigées par ses camarades)

    Notre voyage Aller selon Clément :

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    Notre voyage Retour :

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  • L'hôtel étrange et sans fin

     Texte d'Emilie Hermant, illustration de Clément Dequidt

    Nouvelles 

     

     

                 Nous étions tous assis dans le bus, très fatigués. Il s'arrêta devant notre hôtel. Une voix se fit entendre à l'extérieur du bus. Je fus une des dernières à descendre et donc une des dernières à découvrir la personne qui était là pour nous accueillir. Enfin, la personne qui n'en était pas une.

     

     

    • Irasshaimase !

     Ce son sortait de la bouche ... d'une grenouille.  Oui, vous avez bien lu : une grenouille, l'animal sautait sur place en criant. Il donnait l'impression de sourire. Enfin, l'impression bien sûr puisque c'était une grenouille. A ce moment là, je me suis dit que maintenant c'était sûr, j'étais en train de devenir folle, complètement dingue. Je regardai les autres tout autour de moi : leurs visages fatigués et passifs m'indiquèrent que j'étais alors la seule à voir cette étrangeté. Je fis alors une chose jusqu'ici improbable pour nous : j'adressai la parole à une grenouille...

     

    • Konnichiwa !

    Le groupe s'avança vers l'entrée de l'hôtel. Et les grenouilles, désormais nombreuses, s'affairaient et s'aidaient pour apporter nos valises. Je détournai les yeux et suivis mon groupe en secouant la tête.

     

                 Le Hall de l'hôtel était immensément grand. Les plafonds étaient si hauts qu'il fallait presque se décrocher le cou pour les apercevoir !  Alors, oui, je reconnais que nous étions dans un hôtel très luxueux. Mais ici régnait une ambiance spéciale, complètement décalée. J'avais l'impression d'avoir quitté notre planète. Puis l'étrangeté reprit le dessus et je découvris des girafes, beaucoup plus immenses que la normale. Elles s'affairaient toutes derrière la réception. Et puis, là sur la droite, il y avait de nombreux singes. Mais qu'est-ce que c'est que cet hôtel ? Mis à part les touristes que nous avons croisés, il n'y a que des animaux. Et pas les plus basiques ! Tous ces animaux habillés en portier, manager... Nos professeurs nous disent de nous installer tranquillement sur les canapés, les chaises qui venaient d'être replacées par les singes justement. J'avais la tête embrouillée, je ne comprenais plus rien. Je regardais autour de moi, contemplant un vrai zoo. Puis, nos chambres nous furent attribuées, et nous suivîmes un singe qui poussait un chariot de valises.

     

                 Dans l'ascenseur, j'eus une nouvelle surprise : les boutons qui devaient indiquer les étages n'étaient pas là. Ils étaient remplacés par deux flèches : une vers le haut et l'autre vers le bas. Lorsque le singe vit le chiffre trois s'afficher, il appuya sur la touche « open ». Un large hall s'étalait devant nous. Bien sûr des distributeurs attendaient dans un coin. Nous avions juste le temps de découvrir notre chambre, que nous occupions par groupe, et d'y retrouver nos affaires car nous avions rendez-vous dans le hall, pour cause : l’estomac sur les talons...

     

                 Une fois revenus du restaurant, mes amis et moi voulions partir à la découverte de l'hôtel. Nous prîmes donc l'ascenseur et nous appuyâmes sur la flèche vers le haut. Les chiffres se mirent alors à défiler. Et à ne plus s'arrêter. Je regardais mes amis : aucune réaction. Je dis alors :

     

    • C'est  pas un peu bizarre ? Pourquoi il ne s'arrête pas ?
    • Et bien attends deux minutes quand même, on vient de monter !

    D'accord. D'accord alors. Mais il y a vraiment un problème quand même là, ce ne sont plus des chiffres, mais des nombres, de très grands nombres : 270, croyez-vous qu'un hôtel peut avoir jusqu'à 270 étages ? Et même plus ?! Pour arrêter cette machine, j'appuyai sur « open ». Les portes s'ouvrirent sur un long couloir, très large et très haut. Trop haut pour n'être qu'un étage... J'avance un peu, je vois de la lumière un peu dispersée dans le long couloir alors qu'il fait sombre. Au loin, je vois avancer deux hommes en costumes. Je remonte donc dans l'ascenseur. Nous rentrons dans nos chambre, nous étions assez fatigués du voyage, donc cette soirée ne s'éternisa pas.

                  Je fis le bilan dans mon lit. Je suis donc au Japon, dans un hôtel luxueux mais animé par des animaux en tous genres, et surmonté d'innombrables étages ! Et j'ai bien l'impression d'être la seule à remarquer cette bizarrerie. Etrange, vraiment. Je finis par m'endormir.

     

                  Le lendemain matin, le réveil fut quelque peu difficile suite au décalage. Mais une douche à la japonaise me mit en forme tout de suite. Puis nous sortîmes pour aller prendre notre petit déjeuner. Sauf que dans notre long couloir se trouvait un chariot, plein de serviettes de bain, et de produits de nettoyage. Ah, à ce moment nous pensâmes que nous aurions peut-être dû ranger un peu plus nos affaires au lieu de les éparpiller un peu partout dans la chambre. Les femmes de ménage... Dans notre chambre, c'est sûr qu'elles ont eu du travail... Nous avancions pour descendre par l'ascenseur lorsque qu'une « femme de ménage » sortit d'une chambre voisine. Je poussai un cri : non, ce n'était pas une femme, ni un humain d'ailleurs. Un mille-pattes de la taille des coccinelles de Shinjuku se trouvait devant nous. Surprise par mon cri, la bête lâcha ce qu'elle tenait. Elle me fixa de ses grands yeux. Un mille-pattes dans le costume de femme de ménage traditionnel. ET qui parle bien sûr ! Je fus choqué et fermai les yeux. 

                   Je me sentais secoué, dans tous les sens. J'ouvrais les yeux. Mes amis, autour de moi, semblaient inquiets. Je regardai autour de moi. Nous étions tous assis dans le bus, très fatigués... 


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  • Je vous conseille très vivement la lecture de l'excellent article d'Ursula Michel sur le site d'informations Slate.fr. Elle y retrace une impressionnante filmographie des réalisateurs qui ont choisi notre mégapole préférée comme décor. L'article renvoie à des références cinématographiques très variées (de Lost in Translation à Fast and Furious avec un détour par les clips de Madonna) et propose pour cela de nombreux liens et bandes-annonces.


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  • Neuf nouvelles s'inspirant de notre voyage sont en cours de finition ... et on en attend d'autres.

    Il y est question d'un peintre dans son parc, d'un hôtel très angoissant, d'une jeune fille un peu loufoque dans un temple, d'un garçon cloué à son banc, des états d'âme d'un petit vendeur et de ceux d'une jeune vendeuse, d'un distributeur voyageur, d'un ascenseur fantastique ou bien d'une fashion victim à la japonaise.

    Certaines nouvelles essaient de nous amuser, de raconter des futurs souvenirs ou bien de nous faire réfléchir.

    Très prochainement, vous pourrez les lire dans une nouvelle rubrique (en haut à gauche) et découvrir les illustrations qui les accompagnent ... soyez patients !

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  • Manuel Tardits propose sa photo pour le concours. Là, on est tous battus !



    Concours photos


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  • Eh les Corotzilleuses-eurs, du 5 au 22 avril, tous les lundis et jeudis à 20 h 35, Arte diffuse un film de Hayao Miyazaki :

    - Lundi 5 avril à 20h35 : Le Voyage de Chihiro

    - Jeudi 8 avril à 20h35 : Mon voisin Totoro et à 22h00 : Ghibli et le mystère Miyazaki (des souvenirs de visite du Musée Ghibli devraient vous revenir)

    - Lundi 12 avril à 20h35 : Le Château ambulant

    - Jeudi 15 avril à 20h35 : Nausicaä de la vallée du vent

    - Lundi 19 avril à 20h35 : Princesse Mononoké

    - Jeudi 22 avril à 20h35 : Le Château dans le ciel

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  • Un petit salut amical à des fidèles soutiens du Club Corotzilla :

    Les Editions Philippe Picquier (qui nous encouragent à poursuivre notre projet et à en commencer des nouveaux) étaient présentes ce week-end au salon du livre ...

    Concours photos


    ... et ont reservé une place de choix à notre illustrateur préféré, Florent Chavouet (qui salue tous les Corotzilleurs-ses !)

    Concours photos


    Concours photos

     


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  • Principe : Pour voter, vous choisissez trois photos que vous classez dans votre ordre de préférence et après, on compte les points (1er = 3 pts, 2ème  = 2 pts, 3ème  = 1 pt)

    Tous les visiteurs du blog peuvent voter mais :
    -  les corotzilleuses-eurs ne peuvent pas voter pour leur propre photo
    -  les  votants limiteront leur vote à une seule participation

    Pour voter, c'est simple, déposez votre classement dans un commentaire au bas de cette page (cliquez sur "... commentaires")

     

         

     


     

        Pagode, Nikko. (Caroline Scripczak)


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         La baie de Tokyo depuis le Rainbow Bridge. (Kahina Méouak)


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        Porte du temple Senso-ji, Tokyo-Asakusa. (Clémence Courtiol)


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       Temple  Futarasan-jinja, Nikko. (Myriam Géraert)


    Concours photos

     

      

     


     

          Le Grand Bouddha, Kamakura. (Clément Dequidt)


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        Parc du Palais impérial, Tokyo. (Justin Jombart)


    Concours photos 

     

     

     


     

     Métro, Tokyo. (Elise Dewez)

     

      

     

       Concours photos

     

     

     


     

         Pont vers le parc Yoyogi, Tokyo. (Hamza Abbas)


    Concours photos 

     

     

     


     

         Tablettes de voeux (Imane Ziouche)


    Concours photos

     

     

     


     

     Mairie de Tôkyô, Shinjuku. (Emilie Hermant)

     

      Concours photos

     


     

     Jardin du Temple Hase-dera, Kamakura (Justine Carlier)


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     Cocoon Tower, quartier de Shinjuku. (M.François)

     

     Concours photos

     

     


     

      Pruniers en fleurs (Amélia Bouchard)

     

      Concours photos 

     


     

     Fillettes benissant un Bouddha enfant, temple Hase-dera, Kamakura (Ch. Crestani)

    Concours photos
     

     


    (Gaelle Méhard)

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    Mariage shinto. (Annabelle Dagniaux)

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  • Chère Corotzilleuse-eur,

    Et si on organisait un petit concours de photos sur le blog ?

    Vous nous faites parvenir à l'adresse corotzilla@orange.fr  ce que vous pensez être votre meilleure photo de notre séjour à Tokyo ou celle qui pour vous représente le mieux notre voyage, on affiche les 15 et on demande aux visiteurs  du blog de donner un trio gagnant (on fait ça "à la Florent Chavouet" pour ses concours de sushis-makis http://florentchavouet.blogspot.com/2010/01/lheure-de-verite.html) !

    Merci d'accompagner vos photos d'une légende : lieu, date, votre nom.

    Allez, tout le monde s'y met le plus vite possible, je publie les photos dès que je les reçois !

    Sinon, je rappelle que nous avons des travaux en cours qu'il faut faire avancer :

    - les articles pour le Petit polyglotte et pour la presse locale (Hamza, Emilie)

    -  les nouvelles imaginaires (ou pas)  : Marina : les temples, Imane : la Dame aux Chiens, les distributeurs de boissons, les Sumos, Kahina : les tours, Annabelle : un parc, Hamza : Nikko, Justin : les aéroports et un poème sur les distributeurs de boissons, Elise : les ascenseurs, Caroline : les rituels de purification.

    - des travaux d'exposition : les carnets de voyage (Imane, Annabelle, …), les cartes et itinéraires des lieux visités (Clémence, Justine), Habiter la ville (Justin, Annabelle), rencontre avec M. Tardits (Hamza) et Nagashima Yu (Emilie), le rapport au divin et au sacré (Gaëlle, Clément, Marina), plein de dessins et d'illustrations (Clément, Myriam).

    - la leçon de terminale sur la mégalopole japonaise (les élèves de TL1).

    Bon courage à tous !



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